vincent barraud

Vincent Barraud est né et passe sa jeunesse à Paris, attiré par toute forme de spectacle, il s'initie pour un temps au cinéma (faculté de Censier) et découvre l'art du mime à la Schola Cantorum. Il fera ensuite partie de ces jeunes artistes du monde entier qui bénéficient de la dynamique de l'ouverture de l'école du Mime Marceau. Cet élan génère créations et compagnies, d'abord Clown et Pantomime : Le chapiteau des clowns, la Prohibition ; puis viendra le Memory Mouvement Theatre avec Adriano Sinivia et ses années de création très denses en complicité et en recherche : Bancs, Une dernière nuit de carnaval, Juments de la Nuit, Stradella…. La soif de plus de mouvement et de danse le fait quitter le théâtre visuel et plonger dans la danse contemporaine : Les chichis de Clichy - Kaleidanse - Raccords, Cie Grand Bal - Terre de Sienne, Cie La Clepsydre, … De retour à une case plus théâtrale, il coache, met en scène ou interprète les projets des autres : Curriculum vit’fait de et avec Philippe Minella, R-V à Lafontaine mise en scène Francis Morane, Le bal des corbeaux, création collective, … En parallèle, il assiste et collabore avec Adriano Sinivia dans ses mises en scène d’Art Lyrique : Monsieur de Pourceaugnac, Lausanne - Les contes d’Hoffmann, Strasbourg - La petite renarde rusée, Nantes - Le barbier de Séville, St Etienne, Opéra-Comique, Avignon, Lausanne - Les saltimbanques ; L’auberge du cheval blanc, Toulouse - Madame l’Archiduc, La Périchole, Rennes - La cambiale di matrimonio, Le médecin malgré lui, L’ivrogne corrigé, … Lyon … En 2000, avec « L’étranger » d’Albert Camus, il réalise la pièce solo qu’il mûrissait depuis des années. L’expérience de l’acteur solitaire se prolongera avec un spectacle hors normes : Andromaque à une Voix, « Andromaque » de Racine (dans son intégralité) qu’il interprète seul accompagné d’une violoncelliste. Suivra « Papiers d’Arménie » de Jean-Jacques Varoujean qu’il interprète avec Caterina Barone. Et en 2011, “Ceux de 14” de Maurice Genevoix, fresque intimiste de la dantesque bataille des Eparges qu’il porte seul en scène. Fin 2006, il réalise un film vidéo : Le Cid version 7.0, adaptation du Cid de Corneille interprétée par des jeunes en insertion, ce film a remporté le prix « Jeunes créateurs » du festival « BD en fureur » à Rennes. En 2008, il revient à « Andromaque » avec une nouvelle adaptation interprétée par des comédiens issus du Théâtre du Fil, acteurs chargés des aléas de la vie. Il tire les enseignements de sa première expérience avec cette pièce, et l’entraîne à la rencontre des publics éloignés de la culture, elle s’invite dans un lycée en zone prioritaire et une maison de quartier... En 2010, il répond à une vieille compagne, l’envie de travailler sur 14/18, sur l’aventure humaine absurde et inouïe qu’avaient vécue les hommes de cette époque, son choix se porte sur « Ceux de 14 » de Maurice Genevoix qu’il adapte, met en scène et interprète. En 2012, sur une proposition de l’Opéra de Massy, il crée « Gérard Philipe, le temps d’un acteur ». Il met en scène Philippe Ouzounian dans « Sang négrier » de Laurent Gaudé pour la Cie L’échappée belle, en 2013. En 2016, il met en scène “Erwan et Hyzia” comédie musicale d’A. Petronio et G. Lefondeur, interprétée par les élèves du conservatoire de Massy, sur le plateau de l’opéra de Massy. Dans la même année, il met en scène et interprète sa propre pièce, «» avec Servane Briot et Antonio Estevens. En 2018, pour clôturer la résidence à l’Opéra de Massy, il monte «Bastien et Bastienne» de Mozart, dont il réécrit le livret. Avec à la direction musicale, Constantin Rouits qui dirige une formation de cinq musiciens de l’Orchestre de Massy. 2019, avec la conteuse Sylvie Mombo, ils commandent une pièce à Slimane Benaïssa, ce sera «Contes et décompte». 2019, reprises de «L’étranger» de Camus (Atypik théâtre, Avignon off) et «Ceux de 14» de M. Genevoix (en tournée) dans des formes scéniques épurées, en adresse au public. 2020, «L’étranger», A La Folie Théâtre (Paris 12ème), de fin janvier à fin mai. «Ceux de 14» devait être repris pour l’entrée de Maurice Genevoix au Panthéon, le covid en a décidé autrement. 2020, «Genevoix de Loire et de Gloire», spectacle–lecture conçu par Vianney Mallein, dans lequel il lit des textes de Genevoix, ponctué d'interventions du petit-fils de l'auteur. Sous chapiteau, aux Vernelles, la propriété de Genevoix (Loiret). Dans le même temps, depuis près de quize ans, pour garder un pied dans la cité, faire profiter de la culture ceux qui en sont éloignés, pour le plaisir du partage et des rencontres, il mène des actions à vocation culturelle et sociale et monte des spectacles : avec des jeunes en difficulté dans un EDI (espace dynamique insertion) ; dans le cadre de la Politique de la Ville, entre autres «Roméo et Juliette», «Le bourgeois gentilhomme» avec les habitants de quartiers de Massy; «ée en théâtre» avec des demandeurs d'emploi et des personnes en alphabétisation à Longjumeau. ; et il participe au dispositif Rompre l’isolement du CD de l’Essonne avec des bénéficiaires du RSA…en 2017, il participe à «Jeunes en scènes», projet social et culturel porté par l’Opéra de Massy... Depuis 2018, dans le cadre de l’Opéra à l’école, il met en scène des spectacles joués/chantés avec des écoliers du quartier prioritaire de Brunoy, action portée par l’orchestre de l’opéra de Massy.